Elle était souvent signe de repos car il ne fallait pas envisager la possibilité de pouvoir se laver, se raser en première ligne. L’hygiène corporelle ne pouvait être complète qu’une fois le retour en « grand repos ». Le Poilu était enfin en mesure de s’épouiller, laver ses vêtements et se raser, c’est-à-dire redevenir un homme digne. Il retrouvait alors ses habitudes de citadin ou de paysan et utilisait tous ces objets qui lui rappelaient un peu la vie civile.
Un broc et 2 cuvettes. La bouilloire et l'eau chaude n'ont souvent été que de vains espoirs.
Le rasage : un bol à raser et son blaireau ; la raquette et le coupe-chou.
Un morceau de savon, un petit peigne retrouvé dans un cagna, un peigne à poux.
2 boîtes de dentifrice dont l'une de la célèbre marque Botot.
Une bouteille d'eau de Cologne ou plutôt d'eau de Pologne puisque le nom avait été "dégermanisé", un mouchoir, un miroir et sa pochette.
Une vieille serviette en nid d'abeille marquée des initiales des familles.
Un seau "bricolé" permettant de se doucher (matériel en place à La Vallée Moreau).
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